Avalanche Haute Maurienne, secteur Bonneval sur Arc, Pont de la neige
14 February 2025 15:15
Photo non disponible

7 photos © Alain Duclos, Cédric Perillat, CRS Alpes
"Coincé plus d'une heure sous 1,50 m de neige suite à une avalanche : un skieur secouru"
« Il n’était pas blessé et a pu bénéficier d’une poche d’air pour continuer de respirer » commente un secouriste.
"Le secteur est situé dans une gorge, et l’accès ne peut se faire que par hélitreuillage pour les secouristes, qui captent rapidement un signal DVA (Détecteur de victime en avalanche) et arrivent à atteindre la victime sous une couche de neige épaisse. Celle-ci était saine et sauve, consciente, sans blessures."
"Les chutes de neige de ces derniers jours ont été peu importantes, mais avec beaucoup de transports de vent, créant de grosses accumulations par endroits."
"C'est énorme, moi j'ai répété plein de fois que c'était incroyable, que c'était fou. C'est une énorme reconnaissance, un énorme remerciement à toute l'équipe de la CRS Alpes. On était le 14 février, le jour de la Saint-Valentin et le sauveteur qui m'a sorti il s'appelle Valentin... Un immense merci à lui" ajoute le skieur haut-savoyard. "À notre sens, on n'était pas parti d'une façon imprudente, on avait regardé les conditions météo et le bulletin de risque avalanche (BRA). Mais la différence c'est qu'il y avait eu beaucoup de vent, la neige s'était déplacée de façon très hétérogène. J'étais dans un endroit où il y avait de la pente, un passage apparemment autour des 40° d'inclinaison, qui était relativement court à peine 50 mètres de distance, mais voilà même sur une courte distance comme ça, ça peut partir. On a sous-estimé un petit peu le risque à ce moment-là."
Le récit sur ICI Savoie
Nous sommes allés sur place 10 jours plus tard (le 25 février), par visibilité médiocre mais conditions nivologiques stables. Les 3 photos que nous avons prises permettent de mieux se rendre compte du contexte (localisation de la victime entourée en rouge). Il faut savoir que la route n'offre qu'une bien piètre illusion de sécurité à cet endroit. Il est possible de l'éviter, voire de renoncer à cet itinéraire en conditions nivologiques incertaines.
La dernière photo est prise au printemps pendant les travaux de déneigement, sous haute surveillance car nous avons une parfaite conscience de la DANGEROSITE TRES PARTICULIERE de l'endroit. Quand je dois "absolument" le franchir au cours des visites nivologiques préalables, je passe parfois au-dessus (flèches vertes). Il m'arrive aussi de descendre sur la rive opposée, si la fonte n'est pas trop active.
J'ai ajouté cette dernière photo car je suis surpris par certains commentaires sur FB :
Discussion sur FB
Alain Duclos.
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"Le secteur est situé dans une gorge, et l’accès ne peut se faire que par hélitreuillage pour les secouristes, qui captent rapidement un signal DVA (Détecteur de victime en avalanche) et arrivent à atteindre la victime sous une couche de neige épaisse. Celle-ci était saine et sauve, consciente, sans blessures."
"Les chutes de neige de ces derniers jours ont été peu importantes, mais avec beaucoup de transports de vent, créant de grosses accumulations par endroits."
"C'est énorme, moi j'ai répété plein de fois que c'était incroyable, que c'était fou. C'est une énorme reconnaissance, un énorme remerciement à toute l'équipe de la CRS Alpes. On était le 14 février, le jour de la Saint-Valentin et le sauveteur qui m'a sorti il s'appelle Valentin... Un immense merci à lui" ajoute le skieur haut-savoyard. "À notre sens, on n'était pas parti d'une façon imprudente, on avait regardé les conditions météo et le bulletin de risque avalanche (BRA). Mais la différence c'est qu'il y avait eu beaucoup de vent, la neige s'était déplacée de façon très hétérogène. J'étais dans un endroit où il y avait de la pente, un passage apparemment autour des 40° d'inclinaison, qui était relativement court à peine 50 mètres de distance, mais voilà même sur une courte distance comme ça, ça peut partir. On a sous-estimé un petit peu le risque à ce moment-là."
Le récit sur ICI Savoie
Nous sommes allés sur place 10 jours plus tard (le 25 février), par visibilité médiocre mais conditions nivologiques stables. Les 3 photos que nous avons prises permettent de mieux se rendre compte du contexte (localisation de la victime entourée en rouge). Il faut savoir que la route n'offre qu'une bien piètre illusion de sécurité à cet endroit. Il est possible de l'éviter, voire de renoncer à cet itinéraire en conditions nivologiques incertaines.
La dernière photo est prise au printemps pendant les travaux de déneigement, sous haute surveillance car nous avons une parfaite conscience de la DANGEROSITE TRES PARTICULIERE de l'endroit. Quand je dois "absolument" le franchir au cours des visites nivologiques préalables, je passe parfois au-dessus (flèches vertes). Il m'arrive aussi de descendre sur la rive opposée, si la fonte n'est pas trop active.
J'ai ajouté cette dernière photo car je suis surpris par certains commentaires sur FB :
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Alain Duclos.
Observator: Presse Dauphiné Libéré
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